Trois adolescentes riant et souriant en pensant à leur avenir.

Éducation

Une étudiante de l’Université de la Colombie-Britannique, sur le campus de l'Okanagan, souhaite devenir une gardienne du savoir et une enseignante pour les jeunes autochtones

4 mars 2024

Grâce au programme de bourses d’études TELUS, le plus important au pays, Tiyanetkw Manuel étudie en enseignement dans le but de révolutionner le système scolaire public et de créer de nouvelles opportunités dans sa collectivité.

Tiyanetkw Manuel, une étudiante de première année en enseignement à l’Université de la Colombie-Britannique, sur le campus de l'Okanagan, s’efforce de renforcer les capacités des jeunes autochtones de sa collectivité en les aidant à découvrir les cultures, l’histoire et les récits autochtones d’un point de vue autochtone. 

« Dans le système scolaire public, j’ai été confrontée à divers obstacles systémiques, notamment le racisme, et j’ai toujours pensé que le système scolaire n’avait que peu d’espoir pour mon éducation et qu’il me sous-estimait, dit-elle. Durant ma dernière année de secondaire, j’ai décidé que je voulais aider les étudiants autochtones, après avoir compris que la manière dont le contenu est enseigné peut favoriser la participation, la motivation, l’apprentissage et la curiosité. » 

Si l’on regarde en arrière, la famille de Tiyanetkw, membre de la nation Okanagan, avait la même connexion et la même soif, et c’est son soutien qui l’a menée sur la voie de l’enseignement. Sa famille veillait à rester connectée à la culture des Premières Nations et à faire connaître l’importance de la préserver et de la perpétuer. Bien qu’elle n’en ait pas réalisé la pertinence au départ, Tiyanetkw a fini par comprendre l’importance de maintenir l’intégrité culturelle et le sentiment d’appartenance ainsi que l’impact que cette pratique a sur son mieux-être et sa santé mentale.

« J’ai appris la véritable relation qui unit les peuples autochtones et le Canada, dit-elle. Je ressens donc une forte obligation envers ma collectivité, ma famille et moi-même. Je veux enseigner aux générations futures de jeunes des Premières Nations et leur montrer que nous sommes importants et que nous guérirons en tant que communauté. Je veux rendre hommage à mes ancêtres et aux derniers locuteurs de l’Okanagan, en devenant l’une des quelques personnes qui parlent cette langue. Mon objectif ultime serait un jour de parler la langue nsyilxcen, et d’être une gardienne du savoir et une enseignante. » 

Bien que l’éducation ouvre les portes à un avenir plus prometteur, malheureusement, les jeunes n’ont pas tous les ressources nécessaires pour fréquenter le collège ou l’université. Les frais de scolarité augmentent comme c’est le cas pour d’autres dépenses étudiantes, dont le logement, ce qui laisse souvent de nombreux étudiants de niveau postsecondaire lourdement endettés. Pour les étudiants autochtones, l’expérience est encore plus difficile. Les taux d’achèvement des études postsecondaires des membres des Premières Nations (45,3%), des Métis (56,3%) et des Inuits (33,6%) restent inférieurs à la moyenne de la population générale, qui est de 68 pour cent.

C’est donc pour soutenir les étudiants dans le besoin à surmonter les obstacles financiers que TELUS a mis sur pied le programme de bourses d’études TELUS. Grâce à un financement de 25 millions de dollars offert par TELUS ainsi qu’à un don additionnel du même montant remis par la Fondation TELUS pour un futur meilleur, des bourses sont remises chaque année à des jeunes de 17 à 29 ans, partout au pays, qui sont acceptés au sein d’un programme d’études collégiales ou universitaires d’un établissement postsecondaire canadien, ou qui ont déjà entrepris un tel programme. L’un des principaux critères du programme est que les boursiers s’efforcent activement à redonner à leur collectivité.

Tiya, boursière du programme de bourses d’études TELUS, se tenant devant un objet appartenant à la culture autochtone.

« Nous sommes d’avis que tous les jeunes canadiens méritent de pouvoir réaliser leur plein potentiel, affirme Nimmi Kanji, directrice générale de la Fondation TELUS pour un futur meilleur. Le programme de bourses aide chaque année des centaines d’étudiants, autochtones ou non, en éliminant les obstacles à l’éducation grâce à des dons et à des services de soutien qui les aident à obtenir leur diplôme, tout en leur donnant les moyens de réaliser leurs rêves et de contribuer à créer un monde meilleur. » 

Tiyanetkw est l’une des 400 personnes au pays ayant reçu une bourse d’études TELUS depuis le lancement du programme en 2023. Il s’agit d’un niveau de soutien qu’elle apprécie aussi bien d’un point de vue financier qu’en tant que personne profondément investie dans la revitalisation des langues et de la culture autochtones. 

« Grâce au programme de bourses d’études TELUS, je n’ai pas à me soucier de l’aspect monétaire et je peux me concentrer sur mes études, dit-elle. En donnant mon maximum, je peux sensibiliser et motiver les gens et poser des gestes concrets dans mon milieu. »

Les étudiants peuvent faire une demande de bourse d’études TELUS directement auprès de la Fondation TELUS pour un futur meilleur ou par l’intermédiaire de divers partenaires au pays, dont l’Université de Victoria, le Northern Alberta Institute of Technology, le Collège Humber, l’Université McGill et, dans l’esprit de l’engagement de TELUS à l’égard de la réconciliation avec les peuples autochtones, Indspire, un organisme de bienfaisance national autochtone. 

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